MALTE WOYDT

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Antifascisme 3

“Le combat contre le Front national s’est trop souvent éloigné du champ politique pour rejoindre celui de la démonologie. Certains tentent de combattre ce parti comme ils organiseraient une séance collective d’exorcisme. Les dommages de cette stratégie, humiliante pour leurs électeurs et inefficaces pour ceux qui tentent de les convaincre, sont aujourd’hui connu de tous. … L’extrème-droite me semble avoir encore de belles heures devant elles.” (Préface, juillet 2024)

“‘Ils ont gagné et il va falloir faire avec.’ J’en suis à peu près là lorsque je reçois un coup de fil inattendu de SOS Racisme. Ils sont quelques dizaines à bord d’un bus, avec des membres de l’Union des étudiants juifs de France, et me préviennent qu’ils arrivent ‘d’ici deux heures’, ‘sensibiliser la ville au racisme’. Je ne suis pas certaine de comprendre. J’explique que cela n’a pas vraiment de sens, que ça risque même d’apparaître très décalé.

– Non, non, ne t’inquiète pas, c’est notre campagne d’entre deux tours, on fait la tournée des villes qui peuvent tomber FN pour alerter les gens.
– OK, mais il ne vous aura pas échappé qu’ici, il est un peu tard.
– De toute facon on est déjà sur la route, on arrive! …
L’intention est bonne. La démarche audacieuese. Mais a-t-elle vraiment du sens dans une ville qui est aux mains du FN depuis vingt-quatre heures? Un supporteur du Front changera-t-il d’avis parce qu’un bus de militants antiracistes parisiens vient lui expliquer que son choix dans l’isoloir était le mauvais? …

Avant de repartir, ils ne peuvent s’empêcher de coller quelques affiches ‘pas de fachos dans nos quartiers’ sur les murs de la ville. Le message est très anachronique. Personne ne s’y reconnaît vraiment …” (sur mars 2014)

aus: Martine Tondelier: Nouvelles du Front. S.21-22 und 35-37.

09/25

30/09/2025 (21:32) Schlagworte: FR,Lesebuch ::

Lesen 3

“Das Lesen ist … eine schwere Untugend, ein Laster, wenn es seinen Grund darin haz, daß der Mensch nicht mit seinen Gedanken und noch weniger mit seinen Nicht- und Ungedanken allein sein kann, sei es, weil er zu schmerzhafte, zu langweilige, oder gar keine hat. In diesem Falle ist er bestrebt, die Lücke, das gähnende Loch um jeden Preis auszufüllen. … [Der moderne Mensch] greift in jeder Situation, die ihm Nichtstun auferlegt, zur Lektüre, um sich zu entfliehen, denn er selber ist sich die trostloseste Gesellschaft von allen. Das Buch wird zum Lückenbüßer und Narkotikum. …

Wir lesen viel mehr Stoffe, Kenntnisse, Erkenntnisse und Unkenntnisse in uns hinein, als wir verdauen können, und das einzig Tröstliche dabei ist noch, daß fast alles davon zum einen Ohr hinein und zum andern herausgeht. Aber das zeigt auch wieder die Absurdität des ganzen Überfütterungsvorganges. Wir leben künstlich, weil wir unsere Meinungen und sogar unsere Gefühle anlesen. Das ist eine traurige und tiefgreifende Beeinträchtugung der Ursprünglichkeit, der Naivität unseres Daseins, uns je mehr wir uns ihr hingeben, desto künstlicher und farbloser, automatischer und dümmer werden wir.

Es ist eine Zeit erstickender Verschlammung durch Druckerschwärze, Tinte und Farbband. Es bedarf schon eines starken Willens, eines Eigensinnes, den Versuchungen zu widerstehen, die das gedruckte Wort an uns richtet. … Die Formel nach der sich der Leser richen sollte, sei er Vielleser oder Wenigleser,[ist]: Lies nur, was sich wirklich angeht und interessiert. Allem anderen Lesen ist das Nichtlesen weitaus vorzuziehen. …

Wir Modernen sind ein ganzes Geschlecht, das … in einem fort liest, um nicht nur bevorstehende Katastrophen, sondern überhaupt nichts mehr wahrzuhaben. Unser Massen- und Dauer-Lesen ist keine Unbefangenheit und Tapferkeit, sondern sturer Unsinn, der uns für Untergänge, wenn sie wirklich kommen, nur noch unbereiter, feiger, dümmer und kopfloser macht.”

aus: Martin Reheim-Schwarzbach: Von den Büchern. Hamburg: Hans Dulk, 1952, S.57-60.

09/25

29/09/2025 (16:34) Schlagworte: DE,Lesebuch ::

Lesen 2

“Ich las einmal eine Geschichte, die … mir viel Eindruck gemacht hat. … Sie schildert wie eine Reihe von Chinesen durch Erschießen hingerichtet werden soll. … Unter den Wartenden befand sich auch ein alter Mann mit einem langen weißen Bart, der im Stehen, an eine Mauer gelehnt, ein Buch las und sich durch die Schußsalven und das Näherrücken seines eigenen letzten Minütleins durchaus nicht im Lesen stören ließ. …

Er betete nicht und war in keine Sterbesakramente, Litaneien, Trostsprüche vertieft, sondern in eine Lektüre schlechthin. Er laß ein Buch, dessen Inhalt ihn  mehr interessierte als das herannahende Ende, und es wurde in der Geschichte auch berichtet, daß er dann und wann vor sich hinlächelte. Nur einmal, während er eine Seite umschlug, warf er einen ganz kurzen und gleichgültigen Blick in die Runde. … Er beeilte sich nicht beim Lesen, sondern kostete bedächtig und versunken die Worte und Sätze des Dichters aus, die er da las. …

Wenn er die Gewehrläufe schon auf sich gerichtet sieht und da erst das Buch aus der Hand legt, als gäbe es nur eine kurze Pause vorm nächsten Kapitel, und sich sinnend durch den Bart fährt, dann hat er eine sehr hohe Stufe der Existenz erreicht: sein Leben hat sich gelohnt, und seine Lektüre auch.”

aus: Martin Reheim-Schwarzbach: Von den Büchern. Hamburg: Hans Dulk, 1952, S.53-61.

09/25

29/09/2025 (15:53) Schlagworte: DE,Lesebuch ::

Bürgerlichkeit

“Vielleicht ist das die Sollbruchstelle aller Bürgerlichkeit, dass bürgerliche Werte wie Mäßigung, gegenseitiger Respekt bei Wertschätzung der individuellen Freiheit, Abwägung von Positionen und Argumenten als politische Prinzipien in Friedenszeiten sehr gut funktionieren. Sogar so gut, dass sie dazu verführen, in unruhigen oder sogar Kampf- und Kriegszeiten zu hoffen, dass sie unverändert weiterfunktionieren mögen.

Tun sie aber nicht. … Zur Bürgerlichkeit muss zwingend die Wehrhaftigkeit gegen diejenigen gehören, die die Werte der Bürgerlichkeit ablehnen. Man kann nicht zugleich bürgerlich sein wollen – und dann ungerührt akzeptieren, dass Freiheit und Anstand als bürgerliche Garanten der Entfaltung und der Mäßigung zerstört werden.”

aus: Sascha Lobo: So besiegen wir die allgegenwärtige Bigotterie, Spiegel online, 26.9.25, im Internet.

09/25

27/09/2025 (0:32) Schlagworte: DE,Lesebuch ::

Islamismus 6

“L’islamisme … n’est rien d’autre qu’une extrême droite en robe de catéchisme exotique”

aus: Sam Touzani, Facebook, 26.9.25.

09/25

26/09/2025 (15:08) Schlagworte: FR,Lesebuch ::

Curiosité

“Je n’arrivais pas à faire coincider ma recherche avec les attentes de mes professeurs. Poursuivre l’apprentissage, c’etait pour moi la liberté, le droit d’affirmer ma curiosité et de la suivre dans toutes sortes de livres. En d’autres termes, j’átais fait pour la bibliothèque, pas pour la salle de classe. La salle de classe était une prison, construite pour d’autres interêts que les miens.”

aus: Ta-Nehisi Coates: Une colère noire. o.O.: Autrement 2015 (US-Amer. Orig.-Ausg. “Between the World and me” 2015), S. 69

09/25

18/09/2025 (10:32) Schlagworte: FR,Lesebuch ::

Culture de la rue

“Quand j’avais à peu près ton âge, un bon tiers de mon activité cérébrale quotidienne était consacré à calculer avec qui j’étais en train de marcher vers l’école, combien nous étions, à faire attention à notre façon de marcher, au nombre de fois où je souriais, à qui ou à quoi je souriais, à savoir qui était prêt à jouer des poings et qui ne l’était pas – tout ça pour te dire que je pratiquais la culture de la rue, et que mon principal sujet de préoccupation était ma sécurité physique. … Ce tiers de mon activité céŕebrale aurait dû être occupé à des choses plus belles.”

aus: Ta-Nehisi Coates: Une colère noire. o.O.: Autrement 2015 (US-Amer. Orig.-Ausg. “Between the World and me” 2015), S. 43/44

09/25

18/09/2025 (10:10) Schlagworte: FR,Lesebuch ::

Rêve américain

“Les Américains croient en la réalité de la ‘race’ en tant que caractéristique définie et incontestable du monde naturel. … Voilà l’idée nouvelle qui fonde ce nouveau peuple, qui a été conduit à croire, contre toute évidence et de manière tragique, qu’il est blanc. … Avant d’être blancs, ces gens nouveaux étaient autre chose – ils étaient catholiques, corses, gallois, mennonites, juifs …

L’Amérique se croit exeptionnelle, elles se voit comme la nation la plus grande et la plus noble qui ait jamais existé. … ‘L’Amérique blanche’ est une sorte de syndicat, déployé pour protéger son pouvoir exclusif de dominance et de contrôle sur nos corps…

Le Rêve prospère sur la généralisation, sur la limitation du nombre des questions possibles, sur la préférence pour les réponses immediates. Le Rêve est l’ennemi de tout art, de toute pensée courageuse et de toute écriture honnête. …

La police est le reflet de l’Amérique, dans tous ses fantasmes et toutes ses peurs. … Les abus … sont des produits d’une volonté démocratique … Le problème, avec la police, n’est pas qu’elle est constituée de porcs fascistes, mais que notre pays est dirigé par des porcs majoritaires. …

Les gens qui se croient blancs sont obsédés, politiquement, par l’idée d’absolution individuelle. … Il n’y a pas des racistes en Amérique ; ou, en tout cas, les gens qui ont besoin d’être blancs n’en connaissent aucun à titre personnel. …

‘Pour faire le mal, un être humain doit croire tout d’abord que ce qu’il fait est bon, ou bien que c’est un acte mûrement réfléchi et conforme aux lois naturelles.’ [Soljenitsyne] C’est le fondement du Rêve – ceux qui y adhèrent ne doivent pas se contenter d’y croire, ils doivent aussi croire qu’il est juste, que le fait qu’ils jouissent du Rêve n’est que le résultat naturel de leur courage, de leur honneur et de leurs bonnes oeuvres. …

Le courage qu’il faut pour détourner les yeux devant l’horreur de notre système carcéral, devant ces forces de police transformées en armées, devant la longue guerre menée contre le corps noir, ne se forge pas en une nuit. C’est le résultat d’une habitude longuement répétée, celle de s’arracher les yeux et d’oublier l’oeuvre de ses propres mains. Reconnaître l’existence de ces horreurs, ce serait divorcer de la version lumineuse du pays tel qu’il s’est toujours présenté, pour se tourner vers quelque chose de plus trouble et d’inconnu. C’est encore trop difficile pour la plupart des Américains. …

La réunification américaine s’est construite sur un récit confortable qui faisait de l’esclavage une forme de bienveillance et transformatoit les voleurs de corps en chevaliers blancs, et considérait le massacre de masse propre à la guerre comme une sorte d’épreuve sportive dont on pouvait dire que les deux camps avaient conduit leurs affaires avec courage, honneur et panache. Ce mensonge de la guerre de Sécession est le mensonge de l’innocence; c’est le Rêve. Ce Rêve, ce sont les historiens qui l’ont fait apparaître. Hollywood l’a renforcé. Le Rêve a été eluminé d’or par les romans et les récits d’aventures. … En Amérique, la destruction du corps nour est une tradition – un héritage. …

Vivre parmi les Rêveurs est un fardeau, et … c’est un fardeau supplémentaire que d’entendre ton pays t’expliquer que le Rêve est juste, noble, réel, et que tu es fou d’y voir de la corruption et d’y sentir l’odeur du soufre. …

Le Rêve, c’était l’apogée absolu à l’èpoque – devenir riche et vivre dans une de ces maisons cossues à la campagne, dans une de ces petits communautés, un de ces culs-de-sac avec ses virages indolents, où on tournait des films pour ados et où les enfants construisaient des cabanes dans les arbres, et où, l’année avant d’entrer en fac, les adolescents faisaient l’amour dans des voitures garées devant le lac. Le Rêve était pour moi le but ultime dans la vie, le sommet de l’ambition américaine. … Ta mère, elle, savait. Peut-être parce qu’elle avait été élévée dans un tel endroit, qu’elle avait vécu à proximité des Rêveuers. … Ta mère ne s’est jamais sentie complètement chez elle …

Les Rêveurs citent Marin Luther King et prêchent la non-violence pour le faible et les plus grosses armes possibles pour le fort. A chaque fois qu’un policier nous interpelle, la mort, la blessure, la mutilation sont possibles. … Les Rêveurs estiment que c’est le prix à payer pour continuer le business, ils prennent nos corps pour une monnaie, c’est une habitude chez eux … [Le] système carcérale tentaculaire … a fait de l’entreposage des corps noirs une source d’emplois et un investissement lucratif pour les Rêveurs ; nos corps financent encore et toujours le Rêve d’être blanc. La vie noire ne vaut pas cher, mais en Amérique les corps noirs sont une ressource naturelle d’une valeur incomparable. …

L’oubli est une habitude, c’est un autre composant nécessaire du Rêve. Ils ont oublié l’ampleur du vol qui les a enrichis grâce à l’esclavage ; la terreur qui leur a permis, pendant un siècle, de bourrer les urnes ; la politique ségrégationniste qui leur a offert leurs belles banlieues. Ils ont oublié, parce que se souvenir les éjecterait hors du Rêve et les forcerait à vivre avec nous, ici-bas, dans le monde. Je suis convaincu que les Rêveurs, au moins les Rêveurs d’aujourd’hui, préféraient vivre blancs que vivre libres. … Les réveiller, c’est … souiller leur belle noblesse, en faire des gens vulnérables, faillibles, cassables. …

Nous sommes en captivité, mon frère, encerclés par les bandits majoritaires de l’Amérique. … Tu ne peux pas organiser ta vie autour d’eux, ni autour de ce mince espoir de voir un jour les Rêveurs prendre conscience. Notre marge de manoeuvre est trop étroite. Nos corps sont trop précieux. Tu es là, ici et maintenant, et tu dois vivre. …

Les Rêveurs … ont fait de nous une race. Nous avons fait de nous-mêmes un peuple. … Nous avons créé un foyer … comme le font les Noirs dans leurs réunions de famille où on les considère comme les survivants d’une catastrophe. …

Si les Rêveurs devraient récolter ce qu’ils avaient semé, nous le récolterions avec eux. Le pillage a mûri, il est devenu une habitude, une addiction ; les gens qui avaient concu l’entreprise mécanique de mise à mort dans les ghettos, le viol de masse dans les prisons privées, et leur propre capacite à l’oubli, ces gens devaient forcement continuer à piller. …

C’est l’exode des classes moyennes blanches, leur fuite le plus loin possible de nous, qui les a fait envahir la campagne pour y tracer leurs banlieus au cordeau. Et pour se déplacer … dans toute cette étendue, il y a l’automobile, ce noeud coulant passé autour du cou de la terre, et a bout du compte, des Rêveurs eux-mêmes. … Les Rêveurs devront apprendre à lutter eux-mêmes, à comprendre que le terrain de leur Rêve, la scène aur laquelle ils se sont peinturlurés en blanc, est notre lit de mort à tous. Le Rêve, c’est cette mauvaise habitude qui met la planète en danger, cette mauvaise habitude qui entasse nos corps dans des prisons et des ghettos.”

aus: Ta-Nehisi Coates: Une colère noire. o.O.: Autrement 2015 (US-Amer. Orig.-Ausg. “Between the World and me” 2015), S. 25, 26, 62, 70, 101, 121, 122, 126, 129, 130, 140/41, 155/56, 166/67, 170, 173, 175.

09/25

17/09/2025 (22:27) Schlagworte: FR,Lesebuch ::

Faschisten

“Warum man nicht mit Faschisten redet? Wer Faschist geworden ist, hängt Geschichtsverfälschungen und irrationalen historischen Annahmen an, lehnt die moderne Welt ab und sehnt sich nach einer verflossenen ‘heilen Welt’, die es nur in seiner Fantasie gibt und die im Kern eine ‘Blut-und-Boden-Ideologie’ darstellt.

Intellektuelle und Wissenschaft werden als lebensfremd nicht nur abgelehnt, sondern bekämpft. Dissens und Widerspruch – das Lebenselixier von Demokraten – gelten für Faschisten als Verratshandlungen und ‘abartig’, weil sie eine Vielfalt repräsentieren, die Faschisten grundsätzlich ablehnen – sie glauben an die Einheitlichkeit und den „gesunden Volkskörper“, der alle angeblich nicht Dazugehörigen aussondern, abstoßen, selektieren muss. Wer nicht zu diesen Grundsätzen steht, wird als Feind markiert. Feinde sind zu vernichten – Gegner wiederum akzeptiert der Faschist nicht, er kennt nur Gleichgesinnte oder Feinde.

Das alles führt zu absurden Widersprüchen: Der Faschist redet für alle, für die Masse, für die angebliche Mehrheit, ist davon überzeugt, der Stärkste zu sein und meint zugleich immerfort, von den ‘anderen’ in Schach gehalten zu werden, weshalb sich der Faschist nur in totaler Herrschaft voll entfalten kann, erst dann also, wenn niemand mehr widerspricht, ihm niemand mehr im Wege steht. Faschisten können sich nur in der totalen Diktatur selbst wiedererkennen – wenn ihnen niemand mehr im Wege steht.; erst dann sind sie keine ‘Opfer‘ mehr in ihrer Weltsicht. Faschisten träumen von einer Utopie der totalen Gleichheit, die sie mit allen Mitteln – vor allem gewaltvollen – erreichen wollen. Wer sich als Faschist zu erkennen gibt, gehört zu den Auserwählten, zu einer elitären Gruppe, die die einzige ist, die die eigentliche Menschheitsaufgabe begriffen hat. Faschisten brauchen einen Führer, einen Mann, dem sie folgen bis in den Tod.

Faschisten sind nicht interessiert an Diskursen und Diskussionen. Sie sind im Besitz der Wahrheit, warum sollten sie mit irgendwem, der ohnehin als Feind gilt, diskutieren!

Wer glaubt, mit Faschisten reden zu müssen, um sie zu überzeugen, einem Irrweg zu folgen, hat das Wesen des Faschismus nicht verstanden.

Es ist eine große Aufgabe, mit jenen zu reden, zu diskutieren, jenen zuzuhören und zu widersprechen, die auf dem Weg zum Faschismus sind, aber dort noch nicht angekommen sind. Ebenso ist es nötig, mit Demokrat*innen aller Couleur von rechts bis links im Gespräch zu bleiben – auch um koalititonsfähig zu bleiben.

Mit Faschisten zu reden, ist reine Zeitverschwendung – wer die Demokratie und Freiheit schützen und bewahren will, hat genug zu tun, mit jenen zu reden, die keine Faschisten sind. Faschismus ist keine Meinung!”

aus: Ilko-Sascha Kowalczuk, Mit Faschisten redet man nicht!, Facebook, 8.9.25.

09/25

08/09/2025 (22:41) Schlagworte: DE,Lesebuch ::

Osttümelei

“Viele Ostdeutsche [üben] ganz bewusst so eine Provinzialität … In der DDR wurde ja immer alles als Weltspitze betitelt, ohne dass jemand wusste, wie die Weltspitze aussieht. Und da kam ja dann das lustige Wort auf, was ich heute noch urkomisch finde: ‘die größte DDR der Welt’. Und so kommen mir viele Ostdeutsche auch vor, dass sie ihre Erfahrungen und Erlebnisse zur Einzigartigkeit erklären, ohne genau wissen zu können oder sich auch nur dafür zu interessieren, wie das in Andalusien ist, wie das in Lappland ist, wie das auf Madagaskar ist. Die Selbststilisierung zu etwas Besonderem funktioniert nur, wenn man alles andere konsequent ignoriert. (…) Nur die meisten Ostdeutschen ignorieren, dass Ostdeutschland heute eine der reichsten und sichersten und wohlhabendsten Regionen dieser Welt ist. Nur die Ostdeutschen tun so, als wenn sie irgendwie in einem quasi diktatorischen Armenhaus leben müssten. (…) Wenn man so tut, als sei man der Einzige auf der Welt, in dessen Biografien es Brüche gibt, dann kommt man irgendwie zu dieser Opfer-Mentalität. Und vom Opfer-Dasein ist es leider häufig ein ganz kurzer Weg zum Hass.”

aus: Ilko-Sascha Kowalczuk: “So kommen mir viele Ostdeutsche auch vor” Interview. T-Online, 22.8.25, im Internet.

08/25

23/08/2025 (9:29) Schlagworte: DE,Lesebuch ::
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