Culture de la rue
“Quand j’avais à peu près ton âge, un bon tiers de mon activité cérébrale quotidienne était consacré à calculer avec qui j’étais en train de marcher vers l’école, combien nous étions, à faire attention à notre façon de marcher, au nombre de fois où je souriais, à qui ou à quoi je souriais, à savoir qui était prêt à jouer des poings et qui ne l’était pas – tout ça pour te dire que je pratiquais la culture de la rue, et que mon principal sujet de préoccupation était ma sécurité physique. … Ce tiers de mon activité céŕebrale aurait dû être occupé à des choses plus belles.”
aus: Ta-Nehisi Coates: Une colère noire. o.O.: Autrement 2015 (US-Amer. Orig.-Ausg. “Between the World and me” 2015), S. 43/44
09/25
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