[Wortsammlungen]
1. Schöne Metaphern
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2. Unübersetzbar unmißbar
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MALTE WOYDT |
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1. Schöne Metaphern
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2. Unübersetzbar unmißbar
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“Viele Ostdeutsche [üben] ganz bewusst so eine Provinzialität … In der DDR wurde ja immer alles als Weltspitze betitelt, ohne dass jemand wusste, wie die Weltspitze aussieht. Und da kam ja dann das lustige Wort auf, was ich heute noch urkomisch finde: ‘die größte DDR der Welt’. Und so kommen mir viele Ostdeutsche auch vor, dass sie ihre Erfahrungen und Erlebnisse zur Einzigartigkeit erklären, ohne genau wissen zu können oder sich auch nur dafür zu interessieren, wie das in Andalusien ist, wie das in Lappland ist, wie das auf Madagaskar ist. Die Selbststilisierung zu etwas Besonderem funktioniert nur, wenn man alles andere konsequent ignoriert. (…) Nur die meisten Ostdeutschen ignorieren, dass Ostdeutschland heute eine der reichsten und sichersten und wohlhabendsten Regionen dieser Welt ist. Nur die Ostdeutschen tun so, als wenn sie irgendwie in einem quasi diktatorischen Armenhaus leben müssten. (…) Wenn man so tut, als sei man der Einzige auf der Welt, in dessen Biografien es Brüche gibt, dann kommt man irgendwie zu dieser Opfer-Mentalität. Und vom Opfer-Dasein ist es leider häufig ein ganz kurzer Weg zum Hass.”
aus: Ilko-Sascha Kowalczuk: “So kommen mir viele Ostdeutsche auch vor” Interview. T-Online, 22.8.25, im Internet.
08/25
“Un dernier avant de débrancher quelques jours :
À l’heure où l’illibéralisme s’installe un peu partout, le temps n’est pas seulement à la résistance, mais à la préparation de la suite. Car résister ne suffit plus. S’indigner, dénoncer, n’a de sens que si cela s’inscrit dans une dynamique de projection : que propose-t-on pour l’après ? Comment redessiner un horizon commun capable de contrecarrer les pulsions autoritaires, le repli identitaire, la brutalisation des rapports sociaux et politiques qui caractérisent notre époque ?
L’illibéralisme prospère sur le vide laissé par l’impuissance des forces progressistes à transformer les promesses de liberté, d’égalité et de justice en réalités tangibles.. C’est pourquoi l’alternative ne peut être un simple retour à l’état antérieur. Il ne s’agit pas de restaurer, mais de repenser en profondeur les fondements de nos démocraties.
Préparer la suite, c’est reconnaître que les réponses technocratiques, managériales, ou moralistes sont inopérantes face à des forces politiques qui revendiquent ouvertement leur mépris pour les contre-pouvoirs, les minorités, la presse libre et l’État de droit. Il faut mettre la question démocratique au coeur de l’action politique, non comme un garde-fou, mais comme un projet mobilisateur, capable d’articuler justice sociale, écologie, émancipation individuelle et puissance collective.
Cela implique de réhabiliter la conflictualité politique, non pas la haine ou la division, mais le débat structurant sur les fins, les moyens et les priorités. Cela suppose de rompre avec l’illusion du consensus permanent, qui a trop souvent servi à neutraliser les oppositions légitimes, et à disqualifier toute remise en cause de l’ordre établi.
Préparer la suite, c’est aussi reconstruire des récits partagés, capables de donner sens à l’action collective. Cela ne se fera pas sans culture, sans éducation, sans art : sans tout ce qui donne à une société la capacité de se raconter autrement que par la peur ou la nostalgie.
Enfin, il nous faut réinvestir l’espace public, non seulement dans sa dimension institutionnelle, mais aussi dans ses expressions populaires, locales, numériques. L’illibéralisme gagne du terrain parce qu’il capte les affects, les colères, les désillusions ; il faut donc une politique qui parle à ces affects sans les manipuler, qui transforme les colères en puissance d’agir, les désillusions en projets concrets.
Les temps sont graves, mais les brêches existent, les résistances s’organisent, les idées circulent. Préparer la suite, c’est croire encore, et surtout agir dès maintenant, pour que la démocratie ne soit pas simplement défendue, mais réinventée.
aus: Zakia Khattabi Abtoy, Facebook, 31.7.25, im Internet.
07/25
“The president’s approach: tackle problems that don’t exist via policies that won’t work. …
The effects of his uncertainty and instability have delivered a body blow to both supply and demand, shattered consumer confidence, upset the bond market, undermined the dollar, forced other nations to reorganize global trade and empowered China above all.
It’s all too late. Trump has destroyed Trumpism. ‘I alone can fix it.* Trump’s fix is in.
… He required the complicity of the Republicans in the Congress. They are more than his handmaidens; they could have restrained him at any moment. They chose to abdicate their power to enable him.”
aus: Sidney Blumenthal: After 100 days, Trump has destroyed Trumpism, Guiardian online, 30.4.25, im Internet.
Abb.: Asier Sanz, via Facebook.
02/25
“Pour ceux qui avaient un doute, Donald Trump a au moins le mérite de clarifier les choses : la droite existe et parle fort. Comme souvent dans le passé, elle prend la forme d’un mélange de nationalisme brutal, de conservatisme sociétal et de libéralisme économique débridé. On pourrait qualifier le trumpisme de national-libéralisme ou, plus justement, de national-capitalisme.
Les saillies trumpistes sur le Groenland et Panama montrent son attachement au capitalisme autoritaire et extractiviste le plus agressif …
La force du national-capitalisme est d’exalter la volonté de puissance et l’identité nationale, tout en dénonçant les illusions des discours de bisounours sur l’harmonie universelle et l’égalité entre classes. Sa faiblesse est qu’il se heurte aux affrontements entre puissances, et qu’il oublie que la prospérité durable demande des investissements éducatifs, sociaux et environnementaux bénéficiant à tous.
Face au trumpisme, l’Europe doit d’abord rester elle-même. Personne, sur le continent, pas même la droite nationaliste, ne souhaite renouer avec les postures militaires du passé. Plutôt que de consacrer ses ressources à une escalade sans fin – Trump exige maintenant des budgets militaires atteignant 5 % du PIB –, l’Europe doit asseoir son influence sur le droit et la justice. Avec des sanctions financières ciblées et réellement appliquées sur quelques milliers de dirigeants, il est possible de se faire entendre plus efficacement qu’en entassant des chars dans des hangars. L’Europe doit surtout entendre la demande de justice économique, fiscale et climatique venue du Sud.
Elle doit renouer avec les investissements sociaux et dépasser définitivement les États-Unis en formation et en productivité, comme elle l’a déjà fait pour la santé et l’espérance de vie. Après 1945, l’Europe s’est reconstruite grâce à l’État social et à la révolution sociale-démocrate. Ce programme n’est pas achevé: il doit au contraire être considéré comme l’amorce d’un modèle de socialisme démocratique et écologique qui doit maintenant être pensé à l’échelle du monde.”
aus: Thomas Piketty et le national-capitalisme, Le Monde 16.2.25, zitiert durch Thierry.
02/25
“Christian Lindner, der gerne ein Rechtspopulist für Villenbewohner wäre, war merklich betrübt, dass der bewunderte Multimilliardär Elon Musk auf seiner Fake-News-Plattform die Werbetrommel für die AfD rührte, statt Lindners Qualitäten ausreichend zu würdigen.
‘Elon’, schrieb er ranschmeißerisch, ‘ich habe eine Politikdebatte angestoßen, die von Ihren und Mileis Ideen inspiriert ist. … Ziehen Sie keine voreiligen Schlüsse aus der Ferne. Lassen Sie uns treffen, und ich zeige Ihnen, wofür die FDP steht.’ …
Elon Musk … dürfte unterwürfige Briefchen der deutschen Stützen der Gesellschaft gewohnt sein. ‘Warum kaufst Du nicht Twitter’, schrieb ihm Springer-Boss Mathias Döpfner seinerzeit und bot gleich an: ‘Wir managen es für dich’. Musk antwortete nur knapp ‘Interessante Idee‘. Musk hatte die offenbar schon vorher, nur ohne irgendeine Rolle für Döpfner vorzusehen.
Einige Tage später, der Deal war da schon über die Bühne, fasste der Springer-Chef nach und pries seine Dienste erneut an: ‘Klar, lass uns gerne reden’, gab Musk nach ein paar Stunden zurück. Dann wieder eine schnörkelvolle Nachricht Döpfners, und abermals ein maximal kurzes ‘Klar’ zurück. Döpfner schreibt wieder, bekommt nichts zurück, säuselt und schleimt ein paar Tage später erneut: ‘Ich würde sehr gerne Twitters Zukunft diskutieren, wenn du bereit bist. So aufregend.’ Eine halbe Stunde später kommt laut Spiegel die letzte Antwort: ‘Interessant’. …
Lindner und Döpfner … sehen … sich als die Mover und Shaker, wissen wohl, sich in ihren Kreisen als Stützen der Gesellschaft zu renommieren, und fallen ohne erkennbare Not in einen Ton der Servilität. …
Die Macht und das scheinbare Imponiergehabe sind … bei den Gewinnertypen offenbar ein dünner Firnis, unter dem die Bereitschaft zur Unterwürfigkeit schlummert. Ein kleiner Dienstbote und Untertan steckt am Ende auch in ihnen und ist nicht herauszubekommen.
Das ist insofern interessant, als unsere Protagonisten Individualismus und Autonomie hochhalten, diese sogar in einen autoritären ‘Libertarismus’ eskalieren lassen, also die Idee, dass dem Starken jedes Recht gebührt und den anderen nur die Pflicht zur Huldigung. …
Dieser Pathos des Individualismus ist meist … von der Vorstellung einer Würde des starken Subjekts grundiert. Der linke Philosoph Ernst Bloch sprach einst von den ‘Tagträumen vom aufrechten Gang’ … Die Vorstellung vom autonomen Menschen ist von Würde und Freiheitspathos gespeist, die diesen, wie Thomas Mann meinte, ‘ungeeignet zum Fürstenknecht’ machen. Anders gesagt: Sie verträgt sich schlecht mit Kriechertum und Würdelosigkeit. …
Subalterne, also erniedrigte Gruppen kämpfen stets nicht nur um formale Rechte oder materielle Besserstellung, sondern auch um ihren Selbstwert.
Der pseudoliberale deutsche Spießer nimmt dagegen schnell die Bücklingshaltung ein. Er gibt jene Selbstachtung und Würde auf, die andere in prekäreren Positionen entgegen allen Widrigkeiten verteidigen. Man kennt es aus Literatur und Lebenserfahrung, staunt aber dennoch immer wieder aufs Neue.”
aus: Robert Misik: Der deutsche Kriecher, taz online, 8.1.25, im Internet
Abb.: zirkuliert seit mind. 30.12.24 auf Facebook etc.
01/25
“… Years of research and clinical observation have yielded catalogues of presumed mental dysfunction, culminating in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, or DSM. First produced by the American Psychiatric Association seven decades ago, and currently in its fifth edition, the DSM organizes conditions into families … More than any other document, the DSM guides how Americans, and, to a lesser extent, people worldwide, understand and deal with mental illness. …
The DSM as we know it appeared in 1980, with the publication of the DSM-III. Whereas the first two editions featured broad classifications and a psychoanalytic perspective, the DSM-III favored more precise diagnostic criteria and a more scientific approach. Proponents hoped that research in genetics and neuroscience would corroborate the DSM’s groupings. Almost half a century later, however, the emerging picture is of overlapping conditions, of categories that blur rather than stand apart. No disorder has been tied to a specific gene or set of genes. Nearly all genetic vulnerabilities implicated in mental illness have been associated with many conditions. A review of more than five hundred fMRI studies of people engaged in specific tasks found that, although brain imaging can detect indicators of mental illness, it fails to distinguish between schizophrenia, bipolar disorder, major depression, and other conditions. The DSM’s approach to categorization increasingly looks arbitrary and anachronistic. …
But there’s a larger difficulty: revamping the DSM requires destroying kinds of people. As the philosopher Ian Hacking observed, labelling people is very different from labelling quarks or microbes. Quarks and microbes are indifferent to their labels; by contrast, human classifications change how ‘individuals experience themselves—and may even lead people to evolve their feelings and behavior in part because they are so classified.’ …
By promising to tell people who they really are, diagnosis produces personal stakes in the diagnostic system, fortifying it against upheaval. …
To be named is to be acknowledged, to be situated in a natural order. …
Online communities such as the subreddit r/BPD crystallize psychiatric tags into identities to be socially accommodated and invite people to diagnose themselves. Such communities, Kriss fears, can ‘pervert’ B.P.D. [borderline personality disorder] into a self-serving justification for misconduct. …
Yet there’s a broader issue here. People’s symptoms frequently evolve according to the labels they’ve been given. …
Any new psychiatric taxonomy develops in the shadow of the old. It must contend with the echoes of the previous scheme, with people whose selves have been cast in the shape of their former classification. By failing to take these into account, models such as hitop risk re-creating the categories of their predecessors. Psychiatric diagnosis, wrapped in scientific authority and tinged with essentialist undertones, offers a potent script. As Layle wondered after she was told about her autism, ‘How did I know what was truly me, and what I had convinced myself I was?’
Manvir Singh: Why We’re Turning Psychiatric Labels Into Identities, The New Yorker online, 06.05.2024, im Internet.
01/25
“… Der zweite Grund, weshalb der Dreißigjährige Krieg gerade aus politiktheoretischer Perspektive interessant ist, besteht in dem gravierenden Defizit an strategischem Denken in der politisch interessierten deutschen Öffentlichkeit. Stark vereinfacht kann man vielleicht sagen, dass die vorherrschende Reaktion auf politikstrategische Herausforderungen hierzulande der Verweis auf juridische Regelungen ist, meist solche des Völkerrechts, wobei generell unterstellt wird, dass die Rahmenbedingungen nicht nur für die Geltung, sondern auch für das Geltendmachen des Rechts selbstverständlich gegeben seien und die Rechtsdurchsetzung mit der Bewältigung der Herausforderung identisch sei. Die Auseinandersetzung mit dem Dreißigjährigen Krieg ist eine vorzügliche Übung zur Desillusionierung solcher Erwartungen. In der Anfangsphase des Krieges nämlich sind alle Parteien in der festen Überzeugung in den Konflikt hineingegangen, das Recht auf ihrer Seite zu haben …
Neben dem Reaktionsmodell des Rechtlichen steht hierzulande das des Moralischen. Die Erörterung politischer Herausforderungen im Horizont moralischer Normen und Imperative ist vielfach an die Stelle strategischen Denkens getreten. … Über die verhängnisvollen Folgen unbedingter Wertebindung lässt sich anhand des Dreißigjährigen Krieges sehr viel lernen – unter anderem auch, dass es ohne eine Abkehr davon zu keinem Friedensschluss gekommen wäre. Die auf ihren Werten insistierende Römische Kurie hat deswegen dem auf Kompromissen beruhenden Friedensschluss von 1648 nicht zugestimmt, sondern ihn verurteilt. …
Aber strategisches Denken lässt sich nicht dekretieren, sondern will geübt sein. Ein Krieg, der sich über einen Zeitraum von dreißig Jahren erstreckt hat, ist ein vorzüglicher Übungsplatz für strategisches Denken.”
aus: Herfried Münkler: Der Dreißigjährige Krieg, Einleitung, Reinbek:; Rowohlt 2019 (2017), S.37-39.
12/24
“Vaclav Havel sagt, Hoffnung sei nicht die Gewissheit, dass es gut wird, sondern nur die Sicherheit, dass etwas Sinn hat.”
aus: Ullrich Fichtner: Langfristig ist doch alles super, interviet durch Christian Jakob, taz online, 26.12.24, im Internet.
Abb.: Cheri Cherin: Obama Revolution, 2009
12/24
“Zu skandalisieren, was ist, ist ein wichtiger Schritt, um überhaupt eine andere Welt denken zu können. Was ich schwierig finde, ist, wenn man bei diesem ersten Schritt verweilt. Die Skandalisierung der Welt muss einhergehen mit dem Öffnen des Blickes dafür, was stattdessen sein könnte. Ohne das verfallen wir in Ohnmacht. Wer schon einmal mit Menschen gesprochen hat, die in Kriegsgebieten leben mussten, weiß: Es ist nicht so, dass die Menschen dort die ganze Zeit unglücklich vor sich hinvegetieren. Da findet Freude statt und Tanz und Kunst – trotz allem. Menschen sind adaptiv, sie können trotz widrigster Umstände Schönheit erschaffen. Das zeigt uns, wie Widerständigkeit auch aussehen kann. …
Einer Vision wie der von Elon Musk – etwa die Besiedlung des Mars, im Grunde eine Dystopie – wird nicht konsequent mit Abwehr begegnet, stattdessen zieht sie gar Milliardeninvestitionen an. Da frage ich mich: Warum gilt es als utopisch, also unmöglich, über eine Welt ohne Grenzen, Polizei und Gefängnisse nachzudenken, während ein Businessplan zur Bevölkerung des Mars als realistisch betrachtet wird? Diese Diskrepanzen zeigen, dass wir absichtlich realistische Ideen als utopisch abtun. Dabei sind sie darüber hinaus dringend notwendig. …”
aus: Kübra Gümüşay: Wir leben in einer realen Dystopie, interviewt durch Theresa Leisgang und Larry Faust, taz online, 22.12.24, im Internet.
Abb.: Mysticsartdesign: Road, wall, end of world image, 2014, im Internet.
12/24